Immobilier & Investissement locatif

Quelle rentabilité viser pour un investissement locatif en 2026 ? 📊

Publié le 10 Octobre 2025 • Mis à jour le 21 Novembre 2025

En 2021, avec ma compagne, nous avons réalisé notre premier investissement locatif : un T2 bis à Biscarrosse, quasiment neuf, aucun travaux, bien placé, et qui se louait très bien. Sur le papier, c’était le projet idéal.

Dans la réalité, c’était un échec financier total : une fois le crédit, les charges et les impôts payés, nous étions à -500 € de cash-flow par mois. Oui, nous perdions 500 € tous les mois… en ayant « investi » pour nous enrichir.

Ça a été un coup de massue. On s’est retrouvés face à une décision difficile : continuer à perdre de l’argent en espérant que ça s’arrange, ou accepter que nous nous étions trompés.

Nous avons choisi de reconnaître l’erreur et de repartir de zéro. Nous avons revendu l’appartement avec une moins-value d’environ 15 000 €. Sur le moment, ça fait mal. Mais c’est à partir de là que j’ai décidé de me former à fond, et de ne plus jamais acheter un bien sans maîtriser les chiffres.

Cet article est né de cette expérience : mon objectif est de t’aider à éviter ce que nous avons vécu, et de te donner une méthode concrète pour savoir quelle rentabilité viser en 2026 si tu veux que ton investissement locatif soit vraiment un levier de liberté, pas un poids.

Appartement T2 Biscarrosse - vue 1Appartement T2 Biscarrosse - vue 2Appartement T2 Biscarrosse - vue 3

📌 Pourquoi la rentabilité est la clé d’un bon investissement locatif

En 2026, avec la hausse des taux, la pression fiscale et le prix de l’immobilier toujours élevé, la rentabilité réelle n’a jamais été aussi stratégique. Un projet correct en 2019 peut devenir catastrophique aujourd’hui si on ne fait pas les bons calculs.

La question centrale est simple :

À partir de quel niveau de rentabilité un investissement locatif devient-il réellement intéressant et sécurisé ?

🎯 Objectif à viser : 8 % brut pour l’autofinancement

Dans la majorité des villes françaises, 8 % brut est le seuil classique pour atteindre l’autofinancement. En dessous, tu devras très probablement mettre de ta poche chaque mois.

🔢 Formule simple : comment calculer la rentabilité brute

👉 (Loyer annuel / Prix d’achat) x 100

Exemple : un bien acheté 120 000 € loué 800 €/mois
➡️ 800 × 12 / 120 000 = 8 % brut

⚠️ Le seuil d’alerte : effort d’épargne > 200 €/mois

Si un projet nécessite plus de 200 € par mois d’effort d’épargne, c’est souvent mauvais signe.

Pourquoi ? Parce que tu perds ta liberté financière au lieu de la construire.

💡 Exemple réel que j’ai vécu (et ce qu’il m’a appris)

🔴 Bilan : C'était un mauvais investissement. On a pris la décision difficile mais nécessaire de revendre à perte, avec environ −15 000 € de moins-value. Sur le moment, ça a été un gros coup dur… mais c’est ce qui nous a poussés à nous former sérieusement, à comprendre les chiffres en profondeur et à avancer avec intention.

À partir de là, j’ai décidé de ne plus jamais signer un projet sans que les chiffres parlent d’eux-mêmes.

📊 Comparatif simple (effort d’épargne selon rendement)

Rentabilité bruteCash-flow estiméNiveau de risque
6 %−200 €/mois⚠️ À éviter
8 %0 €👍 Sain
10 %+150 €/mois🚀 Très bon projet

🧲 Comment trouver des projets à 8–10 % aujourd'hui ?

🧠 Ce que je retiens après plusieurs projets

📎 Ressources pour passer à l’action

🔥 Conclusion

Si tu vises au moins 8 % brut et que tu prends le temps de poser chaque chiffre noir sur blanc, tu investis en adulte conscient, pas en joueur de casino.

Et si tu as l’impression d’avoir déjà fait une erreur, sache une chose : on peut toujours corriger la trajectoire. Mon premier projet raté m’a coûté de l’argent, mais il m’a surtout obligé à reprendre le contrôle.

🎯 L’immobilier peut réellement changer ta vie financière en 5 à 10 ans, à condition qu’on le travaille avec méthode, lucidité… et sans se raconter d’histoires.

Envie qu’on regarde ton projet ensemble, posément et chiffres à l’appui ?

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